De Robert-Debré, À L’AP-HP, comme ailleurs, amplifions la mobilisation contre cette réforme des retraites !
- une pension minimum conditionnée à une carrière complète.
Or, nous les femmes, voyons constamment nos carrières se fragmenter (charge de la famille, temps partiel imposé, contrats courts, etc…)
- les congés parentaux pris très partiellement en compte :
Seulement 4 trimestres seront comptabilisés pour la retraite. Or, nous savons que ce sont quasi exclusivement les femmes qui prennent ces congés.
- Un renforcement prévisible de la précarité en fin de carrière :
Parmi les personnes au chômage ou en invalidité avant la retraite, 60% sont des femmes. Allonger la date de départ à la retraite c’est allonger cette précarité pour des milliers de femmes !
- La pénibilité des métiers féminisés n’est toujours pas reconnue :
L’espérance de vie d’une infirmière est de sept ans inférieure à la moyenne des femmes : 20% des infirmières et 30% des aides-soignantes partent à la retraite en incapacité.
- la décote est maintenue et toujours à 67 ans :
Près de 20% de femmes contre 10% d’hommes sont déjà contraintes de partir à 67 ans pour ne pas subir une décote qui rendraient misérables leur pension.