Loin de sous-estimer l’enjeu des élections présidentielles et législatives, la CGT constate scrutin après scrutin, le désintérêt croissant des citoyennes et des citoyens pour le suffrage universel. C’est particulièrement vrai pour les plus jeunes, pour celles et ceux habitant les quartiers populaires et les plus démunis d’entre nous. Malgré l’attachement de notre organisation syndicale au droit de vote, comment ne pas comprendre ce désintérêt pour les urnes ?
L’actuel Président de la République s’est fait élire sur des promesses de changement, une autre façon de faire de la politique, un autre rapport à la population. Force est de constater que rien n’a changé, cela s’est même nettement dégradé en tout point.
Cela fait suite à d’autres quinquennats où les reniements aux engagements et promesses de campagne ont fait loi, et ont conduit à un accroissement des inégalités avec des milliardaires qui s’enrichissent, la précarité et la pauvreté qui augmentent.
Ces reniements, ces politiques libérales font le lit de l’extrême droite et des différents candidats ou candidates qui la représentent.
Ces derniers tentent d’imposer leurs idées dans la campagne électorale et sont trop souvent relayés par certains médias.
La CGT combat et combattra sans relâche les idées racistes et xénophobes, cette opposition orchestrée au sein du monde du travail visant à épargner les véritables responsables de la crise.
Car l’extrême droite fascisante est dans le camp des ultras libéraux avec des prétendues solutions économiques et sociales inspirées par le MEDEF comme c’est le cas, entre autres, pour les retraites, les salaires, les libertés notamment syndicales, et plus globalement concernant la répartition des richesses.
Démonstration est faite que l’intervention des travailleurs et des travailleuses est indispensable et que cela pèse dans le débat public. Il est donc important que le monde du travail s’empare de ce moment démocratique que sont les élections.