Pas question de rendre la prime d’attractivité territoriale
Des collègues infirmières et aides-soignantes, manip radio ou auxilaire de puériculture ont reçu sur la paie de mars, la prime d’attractivité territoriale qui est, soit de 940 euros brut, soit de 470 euro brut.
Mais certains d’entre eux viennent de recevoir un mail pour les informer qu’il y avait une erreur, un trop perçu, et que la prime sera reprise en totalité sur les paies des mois suivant : 156.66 euros/ mois, pendant 3 mois pour le montant de 470 euros et pendant 6 mois pour le montant de 940 euros.
Il est hors de question que les collègues qui ont reçu cette prime la rendre. Cette prime elle est hautement méritée par ceux qui l’ont touchée et ce n’est pas grand-chose quand on compare à l’augmentation générale de l’alimentation, des loyers, de l’électricité ou encore de l’essence.
Pour pouvoir toucher cette prime , il faut répondre à un certain nombre de critéres, donc seulement un nombre limité de collègues peuvent l’obtenir :
- Etre infirmiers et infirmiers en soins généraux et spécialisés, ou manipulateurs en radiologie, ou infirmiers anesthésistes ou aides-soignants ou auxiliaires de puériculture.
- Travailler dans un établissement de la fonction publique hospitalière situé dans les départements de Paris, des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis ou du Val-de-Marne.
- Avoir un salaire annuel net inférieur à 23 220 euros pour recevoir la prime de 940 euros ou un salaire annuel net compris entre 23 220 euros et 23 700 euros pour recevoir une prime de 470 euros.
Nous savons tous qu’une prime ce n’est pas du salaire, la preuve, la direction se donne le droit de la récuperer automatiquement sur les payes qui suivent. Pour autant personne ne l’a volé bien au contraire.
C’est tous les mois qu’il manque des centaines d’euros sur les paies de tous, que l’on soit de la fonction publique, ou des entreprises privées qui travaillent à l’hôpital.
Et ce n’est pas l’augmentation des travailleurs de la fonction publique de 24,6 euros brut ( soit 5 points d’indices) au mois de janvier qui permet de s’en sortir financièrement.