Après on continue !
La réussite de la mobilisation de ce mercredi 10 septembre confirme l’exaspération sociale du pays face à la stratégie de passage en force permanent du Président de la République et du patronat.
Le 10 septembre, l’USAP CGT a pris la parole devant pas moins de 16 000 personnes lors du rassemblement place du Châtelet. Nous avons ainsi pu exprimer toutes nos inquiétudes quant à l’avenir de la Santé en France et plus particulièrement à l’AP-HP.
A l’AP-HP, ce ne sont pas moins de 20 assemblées générales qui se sont tenues dans nos établissements, près de 3 500 agents se sont portés grévistes, une mobilisation qu’il faut amplifier le Jeudi 18 Septembre.
A ceux qui penseraient encore que la mobilisation actuelle ne sert à rien, nous rappelons simplement que nous avons déjà obtenu la disparition de la mesure visant à supprimer 2 jours fériés, de plus les décrets concernant le doublement des franchises médicales n’ont pas été publiés et ceux concernant l’Aide Médicale d’Etat ont été retirés de l’ordre du jour du dernier conseil de la Caisse nationale d’Assurance Maladie.
Malgré ces victoires, notre détermination ne faiblit pas, le changement de 1er ministre n’a pas calmé notre colère. Il ne s’agit pas ici d’une fronde contre un 1er ministre mais contre un projet antisocial qu’il faut combattre coûte que coûte.
Et ce n’est pas le recul du gouvernement sur quelques mesures symboliques qui ont apaisé nos craintes concernant l’avenir.
L’USAP CGT continue de s’opposer aux mesures d’économie dans les services publics :
- Stop au plan d’économie imposé à l’AP-HP,
- Stop au gel des rémunérations et salaires de tous les agents professionnels de l’APHP,
- Stop au remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant en retraite,
- L’arrêt de la désindexation des pensions de retraites,
- Stop au gel des prestations sociales (AAH, PCH, …),
- Stop à la remise en cause de la 5ème semaine de congés payés,
- Stop à la déréglementation du temps de travail,
- Stop à la fermeture de lits, services et hôpitaux.
Ce qui creuse la dette ce n’est ni le budget de la Fonction Publique, essentielle à une société, ni les pensions de nos anciens, mais bien les baisses d’impôts pour les foyers les plus aisés, les 211 milliards d’aides publiques captées par les plus grandes entreprises sans aucune contrepartie, ainsi que les 80 à 100 milliards échappant au budget de l’Etat du fait de l’évasion et de la fraude fiscale.
On sait que le seul moyen de faire entendre nos revendications passe par l’organisation de la grève généralisée, et que les responsables soient dénoncés. Ces choix politiques ne peuvent perdurer !
L’USAP CGT appelle l’ensemble des personnels à manifester leur mécontentement et à participer à toutes actions syndicales ou citoyennes contre le projet d’économie Macron.