Le ras le bol a tous les étages…
Tout est parti de la grève du SAU qui a débuté le 24 avril 2022, et ce jeudi 5 mai 2022 l’AG a permis à une centaine d’agents de L. Mourier de descendre pour témoigner de leurs conditions de travail et interpellé le directeur nouvellement arrivé.
En effet, après les agents grévistes du SAU, ce sont les professionnels du SSR qui témoignent : « nous sommes 1 IDE pour 19 patients », un médecin de la Réanimation « sur 12 lits seulement, 6 sont disponibles et il n’y a pas de réelles volontés de la direction à trouver des solutions », une délégation de la crèche témoigne de leur exigence de reconnaissance de leur mission pour le bon fonctionnement de leurs services. Les heures supplémentaires ont explosé ! les agents restants sont systématiquement déplacés de leur service, laissant des services de plus en plus en effectifs réduits….
Tous ont dénoncé une situation catastrophique de leurs conditions de travail, le manque de personnels, les effectifs plus que réduit ; la désorganisation des équipes, l’inquiétude et l’impossibilité de prendre leur repos. Tous sont unanimes, pour l’attractivité et la fidélisation des métiers hospitalier Pour une vraie reconnaissance de notre métier, ce sont 300 euros de plus qu’il nous faut dans nos salaires.
Pendant ce rassemblement, la CGT a souligné l’importance de coordonner tous les mouvements et mobilisations actuels : à St Antoine où se tenait une AG au même moment, à Avicenne avec les cadres en grève et mobilises lundi prochain, mobilisation a la Collégiale contre la fermeture de lit. Le nouveau directeur qui comptait uniquement rencontrer les organisations syndicales la semaine prochaine dans un cadre très formel pour son arrivée à été contraint de rencontrer une délégation d’agents après le rassemblement ou ils ont pu porter directement leurs revendications auprès de la direction et reste.
A suivre …. La lutte continue …