Communiqué de presse

Bouleversé par la disparition tragique de Bruno Rejony, camarade cheminot, l’Union syndical CGT de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris adresse ses plus sincères condoléances à sa famille, amis, collègues et camarades du syndicat

CGT des cheminots de Saint Etienne.

Bruno a été un militant infatigable de son organisation.

Celle-ci ne manque pas de lui rendre hommage rappelant qu’il y a encore quelques jours Bruno travaillait les revendications des agents de conduite de Saint Etienne sur les enjeux du maintien d’un accès au TGV pour les conducteurs du pays de la Loire.

Nous regrettons ici l’emballement médiatique qui a suivi le décès de Bruno, informations et gros titres centrés uniquement sur le retard d’un train le soir du réveillon de Noël, sans que jamais ne soit pris en compte le drame humain à l’origine de ce retard.

Nous avons été également scandalisés par les propos du nouveau ministre des transports qui avant même le début de toute enquête interne s’est exprimé sur Cnews : « Le suicide aurait pu être plus grave si le conducteur avait souhaité faire dérailler son train ».

Propos choquant et inappropriés de la part d’un ministre n’ayant fait preuve d’aucune retenu ni humanité.

Un homme est mort, son TGV s’est arrêté tout seul, sans dégâts, des passagers sont arrivé en retard pour Noël. La mort d’un homme est tellement plus importante que le retard d’un train.

L’USAP CGT apporte son soutien à la famille de Bruno ainsi qu’à ses amis.

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