Face à notre refus des déplacements, la direction recule ! Hôpital Saint Antoine

Ses dires : « les déplacements dans les services sont au VOLONTARIAT expliqués et accompagnés… »

Depuis le mois de juin, une pétition tournait sur l’hôpital pour s’opposer à la politique de la direction qui voulait que les soignants soient déplacés d’un service à l’autre pour combler le sous-effectif.

Cette pétition a recueilli 940 signatures, et c’est déjà une sacrée réussite dont on peut se féliciter.

Lors du rassemblement du mardi 10 septembre, il a été décidé d’aller rendre la pétition à la direction.

Une trentaine de collègues ont remis la pétition au directeur des soins et au directeur de l’hôpital.

Lors de cet échange, les collègues ont expliqué qu’ils étaient contre cette politique de mobilité contrainte.

Le directeur des soins, Mr Labourot, a alors déclaré que « les déplacements étaient au VOLONTARIAT, expliqués et accompagnés ».

L’ensemble des collègues présents ont bien entendu les propos du directeur des soins, et le lui ont même fait répéter, pour être sûr d’avoir bien entendu.

Les collègues lui ont dit qu’ils avaient tous entendu ses propos, et que ceux-ci seraient transmis dans les services.

Le directeur des soins n’a pas voulu mettre ses paroles par écrit, mais en tout cas ce n’est pas tombé dans l’oreille de sourds.

La mobilisation que nous avons entretenue depuis le mois de juin – avec signature de la pétition, collages d’affiches et distributions de tracts – a montré que nous n’étions pas prêts à nous laisser faire face à cette nouvelle attaque.

Mi-juillet, la direction a annulé la réunion avec l’équipe de la suppléance de nuit, car elle savait qu’on y viendrait à de nombreux collègues. Elle a donc choisi d’annuler plutôt que de nous affronter.

C’était déjà le signe d’un recul, et ses dires du 10 septembre ont fait le reste.

Ce recul ne peut être qu’un encouragement à nous battre collectivement contre le sous-effectif, la dégradation de nos conditions de travail, les bas salaires, et contre toutes les attaques de la direction.

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