Aujourd’hui les professionnels de la restauration de NECKER sont en grève pour vous alerter sur leur service qui ne tient que par la seule force de leur volonté.
Tant que ces professionnels resteront dans cette position inconfortable et que la direction responsable de la restauration n’aura montré aucune volonté à améliorer leurs conditions de travail en accédant entre autres à tout ou partie de leurs revendications du préavis de grève.
Les professionnels de la restauration se réservent la possibilité de reconduire la grève de manière ponctuelle.
Ces professionnels savent que sur l’ensemble de l’hôpital les services subissent des conditions de travail délabrées tout autant qu’eux, c’est pourquoi ils espèrent que vous trouverez tout comme eux la volonté de vous faire entendre.
Depuis trop longtemps les personnels de la restauration de NECKER encaissent sans broncher !
Ils encaissent :
- Une organisation avec un effectif constamment diminué.
- De remplir leurs missions dans le chaud, le froid et le bruit avec des ports de charges lourdes sans matériel adapté, n’ayant qu’une prime de 2 euros 80 à 1 euro 80 par mois comme compensation parce qu’ils n’ont pas d’autres choix.
- De n’être considérés que comme des exécutants, n’ayant aucun poids dans les décisions.
- De se faire perpétuellement insulter par des parents en colère, par des professionnels énervés pour une nourriture décriée, parce que de mauvaise qualité, non gustative et trop peu diversifiée.
- D’êtres des agents hospitaliers à qui l’on n’offre aucune perspective d’avenir, aucune formation, aucun débouché sur une éventuelle évolution de carrière.
- Ide travailler avec du matériel vieillissant, défectueux et non adéquate pour une prestation de qualité.
- De travailler dans ces conditions non pas par la simple raison du devoir d’une mission à accomplir mais parce qu’ils savent qu’ils font partie d’un tout. Ils ont conscience qu’ils doivent nourrir les patients, les familles, les professionnels.
Le 23 octobre, nous avons rencontré la direction pour lui présenter nos revendications légitimes. La réponse apportée est INSUFFISANTE, INÉGALE et ne répond PAS à l’urgence de la situation que nous vivons au quotidien.
LA DIRECTION NOUS MÉPRISE ! Malgré nos alertes répétées sur nos conditions de travail in dignes et dangereuses, la direction minimise nos souffrances et refuse les mesures fortes qui s’imposent. Les promesses faites sont soit lointaines, soit inacceptables.
Le bilan de la réunion ? une provocation !
- Effectifs : REFUS de créer les 8 postes dont nous avons besoin pour respirer. On nous promet de « réévaluer » la charge plus tard… quand nous serons encore plus épuisés.
- Primes : REFUS de réévaluer la prime de catégorie 3. REFUS d’une prime pour les efforts lors de la rénovation du self. REFUS d’une prime pour les CDD/CDI. On nous offre des miettes !
- Matériel : On nous parle de budget doublé… mais pour 2026 ! En attendant, nous devons travailler avec un matériel VÉTUSTE et DANGEREUX. Les hottes ne seront réparées que fin du premier trimestre 2026 ! C’est inacceptable.
- Santé et Sécurité : Rien de concret sur la lutte contre les rongeurs ! Rien sur les violences verbales que nous subissons ! La direction ferme les yeux sur les moyens nécessaires pour résoudre le manque d’hygiène et de respect.
- Formation : Un « groupe de travail » est une technique pour gagner du temps. Nous voulons un PLAN CONCRET, pas des discussions sans fin !