Au nom des valeurs de solidarité et du refus de toute discrimination, la CGT combat résolument le fascisme sous toutes ses formes ! La banalisation du Rassemblement National et de ses idées mortifères sont devenues une réalité, en particulier dans le gouvernement Macron et les milieux médiatiques.
Partout dans le monde, l’extrême droite s’étend : Trump aux États-Unis, Orban en Hongrie, Méloni en Italie… La CGT a sonné l’alarme depuis longtemps, l’extrême droite décomplexée est violente, elle prospère sur le tapis qui lui est chaque jour déroulé.
A l’échelle internationale, la coalition entre Donald Trump et Elon Musk aux USA illustre l’alliance entre milliardaires et l’extrême droite avec leur projets abjects d’une volonté de prise de pouvoir du monde.
S’ils préfèrent la guerre, nous préférons au pays des droits de l’Homme, la Paix et la Vie.
La France ne peut renier ses valeurs humanistes et internationales au profit des néolibéraux qui s’appuient sur la peur et la division pour imposer leur agenda.
Le pire nous fait face. Suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, le Rassemblement National était au seuil du pouvoir en France. Son projet, fondé sur l’inégalité, la discrimination, la xénophobie, le racisme et l’antisémitisme, piétine les valeurs de la République. Il menace notre démocratie.
Chaque jour, les discours des ministres comme Retailleau et ses alliés du Rassemblement National alimentent la décomplexion de la violence des militants d’extrême droite comme le rappellent les faits violents du dimanche 16 février 2025 à Paris.
Alors que l’association Young Struggle et des camarades Kurdes organisaient la projection d’un film de Costa Gavras, dans les locaux de l’association culturelle des travailleurs immigrés de Turquie, une vingtaine de militants d’extrême droite a mené une attaque à l’arme blanche.
Cette attaque d’une violence inouïe, a blessé deux personnes dont l’un est aussi militant de la CGT.
A cette attaque, ouvertement raciste, le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau a renvoyé dos à dos « l’extrême droite » et « l’ultra gauche »… Le mépris affiché d’un ministre de l’intérieur ne voulant pas condamner ouvertement des agresseurs défilants dans la capitale en criant « Paris est nazi ! » en dit long sur l’état d’esprit de notre gouvernement actuel.
Partout, les luttes se développement : pour la justice sociale, pour les salaires et retraites, pour l’environnement, pour l’égalité, pour la paix et pour les services publics.
En tant que personnel hospitalier, nous ne faisons et ne ferons jamais de différences dans la prise en charge des patients, quelques soient leurs origines, couleurs de peau, leurs conditions sociales ou encore leurs situations vis-à-vis de l’administration française, avec papiers ou sans papiers, avec ou sans couverture sociale…
Le fascisme tue ! La classe politique doit en prendre conscience et agir pour que ces attaques ne se répètent pas, pour que les années à venir ne soient pas la répétition des années 1930.