Sous prétexte de trouver 40 milliards d’euros pour combler la dette qui s’élève à 3 000 milliards, les mesures du gouvernement Bayrou s’attaquent férocement aux droits et conquis des travailleurs, des précaires, des privés d’emploi, des retraités.
Ce plan prévoit :
- Gel des salaires des fonctionnaires et des contractuels, des budgets des services publics, des prestations sociales (aides au logement, allocation adulte handicapés, allocations familiales, …), désindexation des pensions de retraites,
- Remise en cause de la 5ème semaine de congés payés, suppression de deux jours fériés,
- Augmentation des franchises médicales, déremboursement des médicaments et des consultations, limitation des prises en charge des affections longue durée,
- Attaque des services publics avec 3 000 postes supprimés, non remplacement d’un fonctionnaire sur trois,
- Réforme de l’assurance chômage,
- Augmentation des impôts et de la CSG.
Nous ne le répèterons jamais assez : le problème de la dette c’est le manque de recettes :
- 211 milliards d’aides publiques versées aux entreprises privées chaque année, sans transparence, ni évaluation, sans conditionner ces aides à l’atteinte d’objectifs en matière d’emploi, de qualité de l’emploi, d’ambitions sociales ou environnementales.
Une mesure simple : taxer les plus hauts revenus ! Ce gouvernement veut trouver 40 milliards, nous lui en trouvons 46 !
- 20 milliards en taxant de 2% les patrimoines dépassant 100 millions d’euros,
- 17 milliards en supprimant les niches fiscales inutiles,
- 9 milliards en supprimant la flat tax, …
Pour la CGT, il n’est pas question que ce soient encore les travailleurs, les demandeurs d’emploi, les jeunes et les retraités qui payent les dettes accumulées par ce gouvernement minoritaire et non élu, du fait des cadeaux accordés aux plus fortunés depuis l’élection du président Macron.
La CGT revendique :
- L’augmentation des salaires, des minima sociaux, des pensions de retraite et l’indexation sur le coût de la vie,
- L’amélioration des conditions de travail, cela passe entre autres par le maintien des jours fériés, l’acquisition de nouveaux droits, ainsi que les 32 heures de travail par semaine.
- La revalorisation des allocations familiales, logement et prestations sociales, également indexés sur le coût de la vie ;
- L’arrêt de la dégradation volontaire des services publics en les sous-finançant ;
- L’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ;
- L’arrêt de la casse des droits collectifs et de la précarisation ;
- La défense des services publics avec un focus particulier sur la santé, le social et médico-social, l’éducation, la sécurité sociale et les transports ;
Nous appelons les salariés de l’HTD à participer massivement aux mouvements sociaux et à la manifestation prévue le 9 octobre à l’appel de la Fédération CGT Santé Action Sociale pour refuser ce budget de la honte !