STOP À L’IMPUNITÉ
5 ans après le Grenelle contre les violences conjugales…,
7 ans après le lancement de l’égalité femmes-hommes comme « grande cause nationale » par le président de la République et reconduit pour le quinquennat actuel….
En 2020, c’est encore le taux sidérant de 94% des plaintes pour viol qui sont classées sans suite (Fondation des Femmes, 2024).
- 80% des femmes disent être victimes de sexisme au travail, 30% de harcèlement sexuel au travail, 10 viols ou tentatives de viol ont lieu chaque jour en France sur un lieu de travail.
- 70% des victimes disent ne pas en avoir parlé à leur supérieur. Quand elles l’ont fait, 40% d’entre elles estiment que le règlement leur a été défavorable (elles ont été mutées, placardisées, voire licenciées).
- 18% des femmes cadres déclarent avoir été́ victimes et/ou témoins de violences sexistes et sexuelles contre 12% des hommes (Baromètre Cadres ViaVoice-UGICT 2023).
Le champ de la santé, du médico-social et du social n’en est pas exempt. Malgré les obligations réglementaires des employeurs, encore trop peu de salarié.e.s bénéficient de la protection qui leur est due.
L’omerta doit cesser !
Pour mettre fin aux violences sexistes et sexuelles,
L’UFMICT-CGT revendique :
- Des mesures contraignantes en direction des employeurs pour mettre en œuvre des mesures de protection, de prévention contre les violences sexistes et sexuelles,
- L’obligation de former l’ensemble des encadrant.e.s à la prévention des violences sexistes et sexuelles et à l’accompagnement des victimes,
- L’obligation de protection des victimes.