Tome 1 - 7 février 2024
Et rien n’est fait pour améliorer la situation. En raison de l’asphyxie financière, l’hôpital se transforme en véritable centre de rentabilité. Les suites inéluctables de cette contrainte financière seront des milliers de suppressions d’emplois et cela se traduit déjà par une profonde dégradation des conditions de travail.
Pourtant la crise a montré que nous avions besoin d’un service hospitalier mieux armé, avec plus de personnels et de moyens matériels.
Dans le contexte de crise (oui, je n’ai pas peur de dire que « notre hôpital Ambroise Paré » est en CRISE). Les personnels quittent l’hôpital à la suite des nombreuses dégradations et pressions organisées par la Direction du groupe Paris Saclay accompagné de notre Direction locale.
Il est urgent de changer de logique pour garantir de meilleures conditions de travail.
A Ambroise Paré la Direction n’entend pas le cri du désespoir de ses personnels, nous les alertons ils ne bougent pas, la seule manière de les contraindre d’agir, c’est de déposer des préavis de grève. En Microbiologie pour remplacer du matériel défectueux (un congélateur pas assez grand dont la porte n’est plus hermétique, étiqueteuse HS depuis plus d’un an et matériel informatique défectueux) et surtout pour démontrer les conditions de travail déplorable des Techniciens de laboratoire.
Concernant le Bloc opératoire, nous avons alerté il y a plus de 18 mois, la Directrice de l’hôpital, RRH et la Directrice des soins, qu’il y avait un gros problème au bloc opératoire « les OSIRIS interpelle ». Encore une fois, la CGT, a dû déposer un préavis de grève pour que notre direction veuille bien entendre le personnel A.S et A.S.H.Q sur les pressions qu’il subissent au quotidien et de leurs mauvaises conditions de travail. Les premiers retours de la directrice après avoir écouté les agents ont été « vous êtes tout le temps au portable » un agent excédé de ces propos, lui a fait remarquer qu’elle-même avais passer les ¾ de la réunion sur son téléphone portable et à chuchoter à l’oreille de sa voisine tout en ricanant. Sur ces mots, nous avons décidé de mettre fin à la rencontre car ces personnes ont tout fait pour nuire à ce temps d’échange. Malgré tous les complots mis en place par nos RESPONSABLES DES DIFFERENTES DIRECTIONS pour déstabiliser la grève en mettant encore moins de personnels tout en laissant l’activité se dérouler normalement.
Ils sont tous en grèves motivés et soudés
Aux Urgences, 35 patients pour 18 boxes souvent sans personnels supplémentaires, des patients restent sur des brancards pendant plus de 24 h car pas assez de lit. Mais notre directeur général s’auto congratule d’avoir pu rouvrir 400 lits à l’APHP « il en manque toujours 4000 ». Souvent pour ne pas dire quotidiennement des patients dorment dans les zones d’attente, les soignant ne peuvent pas accueillir dignement les patients et en plus de cela le manque de plateau repas pour les patients. Que font-ils remontés comme information nos beaux responsables.
Les chiffres parlent d’eux même, nous faisons partie du groupe hospitalier qui envoi le plus d’agent en disciplinaire : nous allons vous faire découvrir plusieurs faits divers qui se sont déroulé à Ambroise Paré:
Bobby le petit poisson rouge d’APR, après 13 ans de bons et loyaux services, 2 accréditations, l’autorisation du directeur de l’époque et même du Chef de service, a été sommé de quitter l’hôpital avant la fin de semaine, sans préavis et sous peine de sanction disciplinaire pour son cher propriétaire. Même après avoir respecté le délai imparti le propriétaire de Bobby a été reçu en entretien préalable au vu d’une sanction disciplinaire.
Nous avons la chance d’avoir un agent qui est arrivé 6ème au concours infirmier, il s’est vu refuser son financement pour 1 jour d’absence en 2022. L’agent lui-même ne se rappelle pas d’avoir été absent.
Un personnel a été convoqué en entretien préalable au vu d’une sanction disciplinaire pour avoir dépassé son temps de pause repas sur un jour de repos vous lisez bien sur un jour de repos.
Nous avons même pu lire sur un rapport circonstancié très récemment « Un antillais de nuit vol ». Nous avons demandé des explications nous les attendons toujours.