#PAS1JOURDEPLUS
Mépris affiché envers les organisations syndicales, procédure parlementaire accélérée s’achevant par un passage en force via le 49-3, la Première ministre a tenté le mercredi 05 avril dernier une pseudo concertation avec l’intersyndicale. Celle-ci, porteuse de revendications précises a réitéré sa demande de retrait de la réforme des retraites et s’est heurtée, encore une fois, à un refus net. L’intersyndicale a claqué la porte.
Sourd, aveugle, enfermé dans ses dogmes libéraux, le gouvernement, malgré les propositions des syndicats, s’oppose, une nouvelle fois, à une écrasante majorité de la population qui refuse de se faire voler deux années de vie.
N’ayant pas réussi à faire adhérer l’opinion publique à cette réforme, le gouvernement agite de nouveau la carte de l’extrême droite, sous toutes ses composantes, comme le démontre ses différentes sorties médiatiques.
Le seul moyen de lutter contre l’extrême droite, ce n’est certainement pas de lui dérouler le tapis rouge, mais de répondre concrètement aux maux de notre société. Nous savons pertinemment que l’extrême droite défend le modèle capitaliste. Pour preuve : leurs parlementaires se sont abstenus lors du vote sur la fin des régimes spéciaux et sont contre l’augmentation du Smic. Ils prétendent défendre notre système de retraite par répartition pour autant il le fragilise en proposant des allègements de cotisations pour répondre aux problématiques de pouvoir d’achat.
La situation est grave, le président de la République et son gouvernement portent l’entière responsabilité de la crise sociale, à laquelle s’ajoute une crise politique renforçant les ennemis de la démocratie.
Parce que nous refusons cette réforme injuste et brutale, le déni de démocratie du gouvernement, son mépris ostensiblement affiché à l’encontre des travailleurs et travailleuses, de la jeunesse et des retraités, parce que nous refusons que l’extrême droite, en embuscade, tire les bénéfices de cette situation créée par le gouvernement : Nous irons jusqu’au retrait !