Pour une véritable politique de promotion professionnelle à l’AP-HP

LA MOBILISATION DOIT SE POURSUIVRE !

Le Directeur Général a placé au 4ème rang de ses 30 leviers la volonté de « fidéliser en donnant accès à des carrières para médicales plus riches et variées les promotions professionnelles 2023 ». Le gouvernement a également laissé entendre récemment un renforcement des moyens en matière de formation.

Malgré ces annonces, cette année encore, de nombreux collègues lauréats aux concours ne sont pas financés et il est encore nécessaire de se mobiliser.

Un mail du CFDC a mis le feu aux poudres dans la semaine du 13 avril, début des retours de résultats des concours 2023. Ce mail fixait la date butoir du 20 avril 2023 comme dernier délai pour que les lauréats indiquent leurs modes de financement, ceci alors même que nombre d’entre eux n’avaient pas encore été avisés de leurs résultats ! Au-delà du problème de délai, se posait à nouveau la question de l’accès au financement pour la formation en promotion professionnelle des agents admis ou en report de scolarité.

Depuis 8 ans, l’USAP CGT mène le combat pour une meilleure politique PP, un financement centralisé, mais aussi pour la politique globale de formation.

Cet enjeu social (déroulement de carrière, attractivité, fidélisation) a été délaissé par l’institution dans le cadre des plans d’économie, et pratiquement abandonné à partir de 2016. La Direction n’a pas hésité à fermer des IFSI, des écoles d’Assistantes sociales, de Tech labos) ainsi que de Sage-femme, l’idée étant que nous aurions suffisamment de personnels formés !

LE CONSTAT : Une érosion et dégradation de la politique de Promotion professionnelle, suite à la décentralisation des décisions de gestion des promotions professionnelles depuis 2020. Avec la mise en place des Supra GH et l’universitarisation (LMD), ce sont maintenant les doyens qui ont la main sur les concours, au détriment de l’AP-HP.

Pour 2023, 2024 l’AP-HP envisage 600 nouvelles PP par an, pour un total de 60 millions d’euros (63 environ). Sur quelle évaluation des besoins ? L’AP-HP doit partir des besoins réels en effectifs hôpital par hôpital. Les besoins ont sérieusement augmenté, sans que les budgets ne le soient.

Sans financement, les collègues sont amenés à « s’autofinancer », c’est-à-dire à se mettre en disponibilité sans solde et à payer 21 000 par an une formation... C’est inacceptable !

  • Si vous êtes concerné par le sujet, rapprochez vous du syndicat CGT de votre établissement pour rejoindre le Collectif PP de mobilisation qui se constitue afin que le maximum de collègues, en particulier AS, et IDE lauréats des concours, soient admis dans les écoles de formations, ce qui permet la filière de relève des cadres et spécialisés (IADE, IBODE, MERM, MK)

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