Rigueur pour nous, cadeaux pour eux : Ça suffit !

Le 15 juillet, François Bayrou a annoncé une année noire pour le monde du travail :

  • Gel des pensions et des prestations sociales en 2026 : allocations familiales, AAH, aides au logement…
  • Gel des salaires des fonctionnaires comme depuis plusieurs années ce qui se traduit par une baisse de pouvoir d’achat de 30 % depuis 25 ans
  • Gel de l’augmentation des budgets publics
  • Augmentation de la CSG et des impôts pour les ménages
  • Suppression de 2 jours fériés, dont le 8 mai, jour de la victoire contre le nazisme
  • Déremboursement des soins pour les malades chroniques.
  • Suppression de 3 000 postes dans la fonction publique et non-remplacement d’1/3 des départs.
  • Menace d’ordonnances à l’automne pour s’attaquer à tous les droits sociaux !

C’est une déclaration de guerre sociale !

Le gouvernement veut faire payer la crise budgétaire qu’il a lui-même provoquée par ses cadeaux aux plus riches :

  • 73 milliards exonérations de cotisations sociales en 2023 pour les entreprises
  • 211 milliards d’aides publiques sans contrôle.
  • Les dividendes versés aux entreprises du CAC… qui sont florissants !
  • Rien pour les salaires, rien pour les services publics, rien pour la transition écologique

Ce plan d’austérité va plonger des milliers de familles dans la pauvreté, frapper les femmes, les jeunes, les retraité·es, les précaires… après le vol de 2 années de vie !

La CGT revendique :

  • Le retrait total du plan d’austérité Bayrou qui ne porte pas son nom, mais qui est sans commune mesure avec ce qui a été fait précédemment
  • L’abrogation de la réforme des retraites et retour d’une retraite à 60 ans
  • La revalorisation des salaires, des carrières et des pensions, des minima sociaux avec rattrapage de l’inflation depuis l’an 2000
  • Des investissements massifs pour la santé, l’école, le climat, la culture
  • Une sécurité sociale basée sur un système de cotisations sociales
  • Un système d’impôt juste : taxons les profits, pas les ménages

L’heure est à la mobilisation !

Assemblées générales, rassemblements, actions syndicales : construisons un large mouvement contre l’austérité.
Rien n’est joué : on peut les faire reculer comme en 1995 ou en 2006 !

Nous devons agir.

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