TOUS EN GRÈVE LE JEUDI 10 NOVEMBRE

BATTONS-NOUS POUR NOS SALAIRES, NOS CONDITIONS DE TRAVAIL ET POUR L’EMBAUCHE

Cela fait des mois, que les prix augmentent. L’inflation sur l’alimentation a même dépassé les 10% au mois de septembre et cela n’est pas prêt de s’arrêter.

Face à l’augmentation de l‘énergie, le patronat a reçu une enveloppe de 12 milliards d’euros par l’Etat alors que chaque année ils reçoivent déjà 157 milliards de l’Etat.

Pendant que nous subissons la hausse des prix, les dividendes des actionnaires ne cessent d’augmenter.

Les profits du second trimestre 2022 ont été exceptionnels et les dividendes versés ont atteint des records, avec 44,3 milliards d’euros.

Parmi les bénéficiaires, arrivent en tête les actionnaires de la BNP, Sanofi, Axa, LVMH. Ceux de TotalEnergies devraient toucher 10 milliards d’euros.

Quand les travailleurs de chez Total, on mit en avant que les salaires doivent augmenter et surtout suivent l’augmentation des prix, ils ont ouverts une brèche.

A ce jour, pas un salaire ne devrait être en dessous de 2000 euros net par mois et c’est un minimum.

Il est évident que si les prix connuent d’augmenter il faut que cela soit la même chose pour nos salaires. Et surtout il faut que l’inflation nous la déterminions nous-même car on ne va pas se mentir l’inflation est supérieur à 6%, on s’en est tous rendu compte en faisant rien que nos courses alimentaire.

Alors ce n’est pas avec les 3,5% d’augmentation des fonctionnaires au mois d’aout que l’affaire est réglé sans compter que les collègues de l’hôpital qui sont employés par le privé, n’ont rien touchés.

Oui de l’argent il y en a beaucoup, beaucoup pour augmenter les salaires de tous et de plusieurs centaines d’euros.

Les conditions de travail et le sous-effectif ne cessent de se détériorer.

À l’hôpital les conditions de travail, ne cessent de se dégrader en autre du au sous-effectif. Pas un service n’est épargné.

Que l’on soit administratif, ouvriers, soignants, techniciens, à la crèche, au ménage … on est tous touchés.

Nombre de collègues partis ne sont remplacés qu‘au compte-goutte et actuellement bon nombre de postes d’aides-soignants ne sont pas remplacés et on se retrouve en dessous de l’effectif minimum.

Et bientôt les vacances de fin d’années vont arriver et on va nous dire que c’est la croix et la bannière pour avoir nos jours de vacances.

Il suffit de voir la réponse du gouvernement, face à la crise en Pédiatrie, suite à la signature d’un texte décrivant la crise qui touche les services pédiatriques, les obligeant à hospitaliser des bébés atteints de bronchiolite à plusieurs centaines de kilomètres du domicile familial par plusieurs milliers de professionnels de Santé dont des chefs de services hospitaliers, ainsi que des -parents de jeunes patients.

La réponse de Braun, le ministre de la Santé, est de débloquer en urgence 150 millions d’euros pour la pédiatrie, ce qui est bien trop peu, quand le budget général des hôpitaux prévu pour l’an prochain est annoncé en recul de 2 % compte tenu de l’inflation officielle.

150 millions d’euros ???? alors que l’Etat donne des milliards d’euros aux entreprises du CAC 40 … cela prouve bien que nous ne pouvons compter que sur nos propres forces.

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