Les organisations syndicales CGT, FO, CFDT, UNSA et SUD constatent et condamnent l’absence de toute perspective de mesures générales d’augmentation des rémunérations dans la fonction publique.
Dans un contexte d’inflation encore soutenue, il est urgent d’ouvrir sans délai des négociations pour améliorer les carrières et prendre des mesures générales pour les salaires, notamment en revalorisant le point d’indice, dans un contexte d’effondrement du niveau des rémunérations des agent.es publics. Dans le cadre du dernier remaniement ministériel, l’intersyndicale s’interroge sur l’absence d’un ministère exclusif à la Santé. Cela n’est pas de nature à nous rassurer sur la volonté de ce gouvernement de mettre au cœur de ses préoccupations les politiques nécessaires à l’amélioration des services publics et de notre système de santé.
Loin de répondre à la question des rémunérations et de l’amélioration des conditions de travail, le Président de la République a réaffirmé la mise en perspective d’une loi, qu’il qualifie « d’historique », pour la fonction publique, visant selon lui à mieux reconnaître le « mérite ». Nous dénonçons une fois de plus une manœuvre tendant à esquiver l’urgence de la revalorisation des salaires dans la Fonction Publique et la Fonction Publique Hospitalière, qui de plus risque de créer des divisions parmi les agent.es et de nouvelles inégalités, notamment entre les femmes et hommes. Les personnels ne sont pas dans l’attente de la mise en place de la « méritocratie », outil idéologique permettant de légitimer un système de rémunération inégalitaire, elles et ils revendiquent une rémunération qui leur permette de vivre dignement, que toutes les primes soient prises en compte pour le calcul de leurs pensions de retraite. Nous revendiquons l’augmentation du point d’indice et du traitement de base pour toutes et tous.
Il faut mettre un terme à la spirale de paupérisation de l’ensemble des personnels de la Fonction Publique et de la Fonction Publique Hospitalière. Nous refusons de subir une nouvelle année blanche sans augmentation de salaire ni compensation de l’inflation.
Mobilisons-nous, y compris par la grève, pour nous faire entendre et exiger la prise en compte de nos revendications.
Le 19 mars, dans les établissements, dans la rue, pour l’amélioration de nos salaires, la valorisation du point d’indice et de notre traitement de base !