Un préavis de grève ! Hôpital Albert Chenevier

Ni les premières négociations ni les réunions d’équipe n’ont apporté les réponses attendues et aucunes mesures d’amélioration n’ont été annoncées. Depuis le 1er février, les agents sont donc en grève reconductible. Ils exigent de meilleures conditions de travail et d’avoir les moyens de prendre en charge correctement les patients qu’ils accompagnent !

Dans un contexte de restriction budgétaire, les effectifs dans les services ne cessent d’être revus à la baisse. Notre syndicat dénonce depuis longtemps le calcul trop juste des effectifs qui impose aux équipes de travailler quasiment quotidiennement en effectif minimum de sécurité, voire parfois en dessous de celui-ci. Pour combler les plannings, nos directions ont recours a de l’intérim ou des heures supplémentaires au lieu d’embaucher de façon pérenne du personnel.

Face à cette politique de gestion comptable des personnels dans les services, les agents revendiquent d’avoir le temps nécessaire de s’occuper de chaque patient dont ils ont la charge, de pouvoir être satisfait de leur travail et ils refusent d’avoir à sélectionner les patients accueillis en fonction de l’importance de la charge en soin.

A l’heure où le gouvernement impose par 49.3 un budget austéritaire pour « contrer le déficit », il faut se souvenir que l’aide aux entreprises représente 170 milliards d’euros, les exonérations de cotisations sociales 80 milliards et tout cela sans contrepartie… Ce n’est ni aux soignants ni aux patients de subir les conséquences des politiques d’économies menées par nos dirigeants et appliquées par nos directions. Les dividendes versés aux actionnaires ont également de nouveau battus des records. Il y aurait donc largement de quoi financer le service public et I‘hôpital, d’améliorer les conditions de travail des soignants, de permettre de répondre aux besoins de la population !