Une année noire pour le monde du travail !

Avec ses annonces, le Premier ministre vient d’ouvrir un chantier aussi brutal qu’idéologique.

Au lieu d’ouvrir les yeux sur les urgences sociales (salaires, conditions de travail, santé, éducation, climat…), le gouvernement choisit de faire payer une nouvelle fois les travailleurs, notamment les privés d’emploi et stigmatise les agents du service public.

Ce n’est pas un plan d’économies, c’est une déclaration de guerre aux droits des travailleuses et des travailleurs !

Au menu, une cure d’austérité sans précédent pour le monde du travail :

► « Année blanche » : gel des pensions de retraites, des prestations sociales (aides au logement, allocation adulte handicapés, allocations familiales…), des budgets des services publics, des salaires des fonctionnaires, par contre : augmentation des impôts et de la CSG ;

► Après nous avoir volé 2 ans de vie, vol de 2 jours fériés, dont le 8 mai, jour de la victoire contre le nazisme ;

► Déremboursements des médicaments et des consultations, notamment pour les malades en affections de longue durée ;

► Suppression de 3 000 postes de fonctionnaires et de nombreuses agences de l’Etat, et non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois ;

► Braderie du patrimoine de l’Etat et privatisations.

L’USAP CGT AP-HP revendique :

► L’augmentation des salaires, minima sociaux, pensions de retraite, le tout indexé sur le coût de la vie ;

► La revalorisation des allocations familiales, logement et prestations sociales, également indexés sur le coût de la vie ;

► Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes ;

► L’arrêt de la casse des droits collectifs et de la précarisation ;

► L’arrêt de la dégradation volontaire des services publics en les sous-finançant ;

► La défense des services publics avec un focus particulier sur la santé, le social et médico-social, l’éducation, la sécurité sociale et les transports ;

► L’amélioration des conditions de travail, cela passe entre autres par le maintien des jours fériés, l’acquisition de nouveaux, ainsi que les 32 heures de travail par semaine.

Ces annonces vont plonger des milliers de familles dans la pauvreté qui atteint déjà un niveau record notamment chez les femmes et les jeunes.

On ne soigne pas les finances publiques en saignant les droits sociaux et les services publics.

Il n’y pas de fatalité à sombrer dans l’austérité

Toutes et tous ensemble préparons une offensive à la hauteur des attaques pour la rentrée de septembre.

La CGT mettra tout en œuvre pour empêcher ces violents reculs sociaux !

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