Violence au travail

« L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. », article L4121-1 du Code du travail.
« Mise en œuvre de mesures visant à promouvoir l’amélioration de la sécurité et de la santé des travailleurs au travail », directive 89/391/CEE du Conseil du 12 juin1989.

Se faire agresser dans le cadre de son travail est inacceptable :

  • que cette agression soit le fait d’un patient, consultant, collègue, chef de service,
  • que cette agression soit physique, verbale, harcèlement moral et/ou sexuel, agissement sexiste, discriminatoire…

Si le risque de violence au travail ne peut être totalement éliminé, l’institution nous doit protection et assistance en cas de besoin.

Si les violences au travail n’augmentent pas de façons significatives au fil des ans, elles restent cependant insupportables.

Plus grave, ces violences sont quelque fois cachées, minimisées, soit par peur, lâcheté, pour protéger un collègue, pour sauvegarder la « réputation de l’établissement » …

La direction est garante de notre protection, quel que soit notre agresseur. Dans les faits, entre un « simple » agent et un médecin, devinez lequel des deux sera sanctionné plus facilement…

C’est inadmissible !

Malgré une communication de l’institution qui va dans le bon sens contre les « Violences au Travail », via l’édition d’un « Guide bleu », en réalité la reconnaissance du statut de victime n’est pas toujours si facile.

La CGT revendique l’égalité de traitement dans les affaires de violences subies au travail, quels que soient la fonction et le statut de la victime comme de l’agresseur. Un chef de service harceleur n’a pas à bénéficier d’une protection particulière dû à son statut.

Si vous êtes victime de violence au travail, le plus important est d’en parler ! Ne restez pas seul. Il est important de choisir le bon interlocuteur. Celui qui inspire confiance, celui avec lequel vous serez assuré de sa discrétion, de son impartialité, de sa bienveillance et de l’empathie liés à votre situation. N’hésitez pas à faire appel à vos représentants du personnel.

En tant que victime nous avons des droits, l’institution nous doit assistance, nous ne devons pas hésiter à la solliciter et demander toutes les aides possibles.

La CGT AP-HP s’est doté d’un référent discrimination, n’hésitez pas à entrer en contact avec lui par l’intermédiaire de vos représentants locaux.

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